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La recherche interprofessionnelle au service de l’innovation médicale

La recherche interprofessionnelle au service de l’innovation médicale

L’équipe du COFIPS : de gauche à droite: Virginie Blanchette, Charles Tétreau, Samuel Blain, Marie-Ève Caty, Marie-Michèle Lord, Kathleen Bélanger, Nancy Baril, Josée Lafrance, Caroline Paquet, Danica Brousseau et France Cloutier.
Photo: L’équipe du COFIPS : de gauche à droite: Virginie Blanchette, Charles Tétreau, Samuel Blain, Marie-Ève Caty, Marie-Michèle Lord, Kathleen Bélanger, Nancy Baril, Josée Lafrance, Caroline Paquet, Danica Brousseau et France Cloutier.

En misant sur la collaboration entre des parties prenantes comme des chercheurs et des cliniciens issus de plusieurs professions et des patients partenaires, le Comité organisateur de la formation interprofessionnelle en santé (COFIPS) de l’UQTR s’est donné comme objectif d’adapter les soins médicaux et les services sociaux pour mieux répondre aux demandes grandissantes de la population. Survol de ses actions et des retombées dans la communauté.

Alors que nous faisons face au double problème du vieillissement de la population et d’une pénurie de professionnels de la santé et des services sociaux en raison de départs à la retraite ou de migration vers le privé, notre système de santé subit une pression qui ira en augmentant. Selon l’Association médicale canadienne, le recrutement de médecins de famille et de travailleurs de la santé ne permettra pas à lui seul de régler le problème. La solution : revoir la façon de gérer les patients et d’administrer les soins en misant sur des équipes interprofessionnelles.

Depuis 2012, c’est justement ce que fait le COFIPS. La mission de ce comité ad hoc, qui réunit une équipe interprofessionnelle et interdépartementale de l’UQTR : faire la promotion d’une approche collaborative dans les programmes de santé et de services sociaux et en assurer le développement par l’enseignement, la recherche et le rayonnement communautaire.

« Le COFIPS est un puissant levier de transformation pour les milieux de soins et de services où évolueront les futurs professionnels de la santé et des services sociaux, explique Virginie Blanchette, professeure au département des sciences de l’activité physique en médecine podiatrique et respon­sable du financement du plan stratégique du COFIPS. Au fil des ans, nos actions ont permis de mettre au point une formation de qualité basée sur des données probantes, des expériences cliniques diversifiées ainsi que l’apport de patients partenaires. » Cette formation est destinée aux étudiants de sept programmes de santé de l’UQTR – chiropratique, ergothérapie, kinésiologie, médecine podiatrique, orthophonie, pratique sage-femme, sciences infirmières – ainsi qu’aux étudiants de la Faculté de médecine du campus de l’Université de Montréal en Mauricie. Les programmes de psychologie et de physiothérapie de l’UQTR seront aussi intégrés prochainement.

Faire équipe avec les patients

Les travaux du COFIPS mettent l’humain au coeur de la démarche scientifique, pédagogique et thérapeutique. « Parmi les compétences enseignées, on compte les soins centrés sur la personne et la prise de décision partagée entre l’équipe de soins et le patient ainsi que son entourage, explique Mme Blanchette. Par définition, ces patients partenaires sont donc des membres essentiels de l’équipe de soins, et ils jouent un rôle clé dans les enseignements en interprofessionnalité. » Pour les étudiants, les acquis sont majeurs, puisqu’ils développent non seulement des habiletés professionnelles, mais aussi des compétences en leadership collaboratif, en travail d’équipe, en résolution de conflit, en clarification des rôles et en communication.

La professeure ajoute que la collaboration interprofessionnelle est une compétence essentielle pour tous les professionnels de la santé. « Cette façon de faire permet de mieux répondre aux besoins complexes de la population, en adéquation avec les objectifs de développement durable des Nations Unies – notamment en ce qui a trait au droit à l’éducation de qualité. Elle permet également de se conformer aux priorités du ministère de l’Éducation et des organismes subventionnaires de recherche, dont le nouveau plan santé du ministère de la Santé et des Services sociaux. »

L’UQTR en mode innovation

Le succès du COFIPS est le fruit d’un imposant travail collectif effectué par une équipe de recherche avec le soutien de l’institution universitaire. Grâce au maillage intersectoriel des sciences de la santé et des sciences psychosociales inhérent à l’UQTR, pas moins de 9 000 professionnels de la santé ont déjà pu bénéficier de la formation développée par le COFIPS. Les retombées sont déjà significatives, et les activités du COFIPS sont appelées à prendre de l’ampleur dans un futur proche. « En 2022, le COFIPS a entamé une étape importante de son développement grâce à un financement stratégique offert par l’UQTR. Nous avons établi un plan d’action pour poursuivre nos objectifs de recherche tout en consolidant nos activités et en faisant rayonner nos initiatives. C’est ce qui nous permettra de fédérer des changements en soins de santé et en services sociaux. », conclut Virginie Blanchette.

Pour information : oraprdnt.uqtr.uquebec.ca

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Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir en collaboration avec l’annonceur. L’équipe éditoriale du Devoir n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu.

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