Des pratiques innovantes qui changent le monde
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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès dans le monde. Elles font environ 17,9 millions de morts chaque année, loin devant le cancer, que l’on redoute pourtant davantage. Une situation préoccupante, mais que la recherche médicale de pointe permet d’améliorer grâce à des avancées spectaculaires en matière de prévention et de traitements depuis une cinquantaine d’années. L’Institut de Cardiologie de Montréal, dont la réputation d’excellence dépasse nos frontières, est un acteur clé dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires à l’échelle mondiale. Depuis maintenant 70 ans, l’ICM porte l’audace et l’esprit visionnaire de son fondateur avec l’ambition de réduire de 30 % la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires d’ici 10 ans. L’espoir, celui de sauver encore plus de vies, est palpable.
De pionnier à chef de file
Le sens de l’innovation est inscrit dans l’ADN de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM). Fondé en 1954 par le Dr Paul David, l’Institut a enchaîné les projets audacieux et les réalisations inédites depuis ses débuts. Déjà, en 1968, le Dr Pierre Grondin y réalisait la première transplantation cardiaque réussie au Canada sous la direction du Dr David. Peu après, l’Institut a été le premier établissement de santé canadien reconnu par l’OMS pour ses actions en prévention.
Aujourd’hui, l’Institut de Cardiologie de Montréal est un chef de file mondial en médecine cardiovasculaire, grâce notamment à ce qui est devenu le plus important Centre de recherche en cardiologie au Québec et au Canada. Le centre se distingue par son maillage entre recherche clinique et fondamentale, qui crée une synergie parfaite et innovante pour l’étude des maladies cardiovasculaires et la pratique médicale.
Depuis 2008, une nouvelle entité s’est ajoutée à l’armada de lutte contre les maladies cardiovasculaires de l’Institut de Cardiologie de Montréal. Le Centre de pharmacogénomique Beaulieu-Saucier de l’ICM se voue à l’avancement du savoir et au domaine de la médecine de précision à l’aide de recherches pharmacogénomiques, une voie d’avenir. Pour sa directrice, la Dre Marie-Pierre Dubé, ce n’est rien de moins qu’une révolution dans le traitement et la prévention des maladies cardiovasculaires qui est à l’oeuvre. « Le potentiel de ce qu’on appelle la médecine de précision est inouï. Déjà utilisée avec succès en oncologie, elle permet de comprendre non seulement l’impact des facteurs génétiques dans le développement des maladies cardiovasculaires, mais également de prédire les effets des traitements médicamenteux administrés aux patients grâce aux données collectées et analysées en continu. Nous pourrons donc prescrire le bon médicament à la bonne personne au bon moment avec une plus grande acuité et nous pourrons mieux identifier les individus à risque de maladies cardiovasculaires avant l’apparition des symptômes », explique-t-elle.
Un impact incontestable
Alain Gignac, président de la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal, parle avec fierté de 70 ans de progrès, tant en matière de compréhension des maladies cardiovasculaires que de traitement et de prévention. Pour preuve, les patients atteints d’une maladie cardiovasculaire dépassent aujourd’hui l’âge moyen de l’espérance de vie — au Québec — et la durée des hospitalisations à la suite d’une intervention a été réduite de 75 %. Mais ces résultats impressionnants, l’Institut les doit à toute une communauté de patients courageux, d’experts audacieux, d’alliés et de contributeurs généreux, dont certains des plus grands philanthropes que le pays a connus. Nommons notamment Jean-Louis Lévesque, un financier montréalais, qui aura contribué à la hauteur de 10 millions jusqu’à son décès survenu en 1995.
Après 400 millions amassés et investis dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires depuis 1977, M. Gignac insiste sur l’importance de la bienveillance concertée de tous les acteurs qui s’impliquent de près ou de loin dans les soins, la prévention et la sensibilisation. « Sauver une vie ne se conjugue pas au singulier. Derrière chaque coeur qui bat avant, pendant et après la maladie, c’est tout un écosystème qui s’orchestre. Au moindre changement de rythme, qu’un coeur batte trop vite, trop fort ou qu’il se fasse trop silencieux, c’est en s’accordant parfaitement les uns aux autres que le personnel soignant de l’Institut de Cardiologie de Montréal donne le tempo. »
Une alliée indispensable : la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal
Créée en 1977, la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal recueille et administre des fonds pour soutenir la réalisation des projets novateurs et prioritaires de l’Institut dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires. Ses événements philanthropiques et les contributions de ses donateurs lui ont permis de devenir le plus important centre de recherche en cardiologie au pays. Depuis sa création, la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal a reçu l’appui de 25 957 donateurs, sans qui les importantes découvertes qui ont changé la vie des personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire auraient été impossibles. Grâce à eux ainsi qu’aux spécialistes, professionnels et chercheurs de l’Institut, ce sont des dizaines de milliers de patients du Québec qui ont pu recevoir les meilleurs soins qui soient.
Le centre de pharmacogénomique pour propulser la médecine de l’avenir
« Collecter, analyser, interpréter, prédire et agir », voilà l’ambition du Centre de pharmacogénomique Beaulieu-Saucier de l’Institut de Cardiologie de Montréal, créé en 2008. Son objectif ? Comprendre la relation et l’influence du profil génétique d’un patient sur sa réponse aux médicaments afin de mieux adapter le traitement au profil génétique de celui-ci. « Il faut savoir qu’il y a encore peu de médicaments personnalisés pour les maladies cardiovasculaires. La pharmacogénomique répond à ce besoin en recherche pour trouver quels médicaments sont les mieux adaptés pour tel type de problématique chez tel type de patient. L’ICM est pionnière dans ce domaine, avec la conduite d’études cliniques en médecine de précision visant à démontrer la viabilité de cette approche en cardiologie et qui sont grandement facilitées par le financement provenant de la Fondation de l’ICM », explique Dre Marie-Pierre Dubé. Le Centre est doté d’une plateforme de recherche unique au Québec, répondant aux plus hauts standards de qualité nécessaires à la conduite d’études cliniques en médecine de précision.
Ce travail novateur étant réalisé à partir de profils génétiques collectés sous forme de données, la recherche au centre est grandement bonifiée grâce à une banque d’échantillons provenant des patients participants à la recherche et suivis sur de plus ou moins longues périodes à l’ICM. Cette Biobanque de l’ICM permet notamment des mises à jour des données de recherche à mesure de l’évolution de la situation des patients. Le projet CHIP-cardio investigue quant à lui les mutations génétiques apparaissant dans l’ADN au fil du temps avec l’âge, afin de mieux prédire et intervenir sur les maladies cardiovasculaires et anticiper la réponse aux médicaments. Pour la Dre Dubé, il ne fait pas de doute que les travaux réalisés au Centre de pharmacogénomique joueront un rôle déterminant pour réduire de 30 % la mortalité et la morbidité liées aux maladies cardiovasculaires d’ici dix ans.
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