Un milliard de dollars pour relever les défis de l’heure
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Grâce à sa nouvelle offensive philanthropique, l’UdeM est en bonne position pour devenir la toute première université francophone à recueillir plus d’un milliard de dollars en dons. Survol d’une campagne qui va marquer l’histoire.
L’Université de Montréal voit grand avec L’heure est brave, sa plus ambitieuse campagne philanthropique à ce jour. L’établissement d’enseignement et de recherche s’apprête non seulement à battre tous les records de financement pour une université francophone, mais elle souhaite aussi être le déclencheur d’une nouvelle culture philanthropique au Québec.
Au moment de lancer la phase publique de la campagne, en février 2024, l’UdeM avait déjà récolté environ 60 % de son objectif d’un milliard de dollars, soit près de 600 millions. C’est autant que la somme totale récoltée dans le cadre de la précédente campagne.
Si l’objectif est atteint, l’UdeM fera partie d’un club très sélect d’institutions pouvant recueillir une telle somme, aux côtés de l’Université McGill et de l’Université de Toronto, entre autres.
Michael Pecho, vice-recteur aux relations avec les diplômés et à la philanthropie, se dit très fier de ce qui a été accompli jusqu’à présent. Pour lui, c’est le signe que le Québec est prêt pour une nouvelle approche en matière de philanthropie. « On est en train de détruire le mythe voulant que les francophones ou la communauté francophile soient moins généreux. Notre constat : lorsqu’on présente des projets novateurs, qui ont un impact positif sur la société, les donateurs répondent à l’appel. En mettant en oeuvre les meilleures pratiques dans le domaine de la gestion philanthropique, nous obtenons des résultats », souligne-t-il.
« Un changement de paradigme est en train de s’opérer, ajoute Claude Bernard, directrice générale de la stratégie et des opérations au sein du vice-rectorat. Ce qui nous permet d’affirmer que nous sommes en mesure d’atteindre un objectif d’un milliard de dollars, ce sont des exemples de générosité qu’on n’avait jamais vus au Québec, des dons exceptionnels qui viennent de la communauté francophone et dont nous sommes très fiers. » Mme Bernard cite notamment le don totalisant plus de 200 millions de dollars de la Fondation Courtois, qui constitue le plus important octroi destiné aux sciences naturelles de l’histoire du Canada.
Pourtant, historiquement, les Québécois font moins de dons charitables et leurs dons sont de moins grande envergure qu’ailleurs au Canada, selon les données de Statistique Canada et de l’Institut Fraser. M. Pecho croit que cette tendance peut être renversée, et pas seulement au bénéfice de l’Université de Montréal.
« Nous croyons que cette campagne pourra influencer tout le milieu philanthropique du Québec. Quand on a du succès à l’UdeM, c’est bon pour toutes les institutions reliées à l’université, tout comme pour celles qui ne le sont pas. »
En plus de l’argent recueilli, l’UdeM souhaite atteindre 200 000 « gestes significatifs » posés par ses diplômées et diplômés, qu’il s’agisse d’un don, mais également de bénévolat, de mentorat ou de toute autre action engagée pour l’amélioration de la société. L’Université souhaite ainsi développer plus largement la culture philanthropique en misant sur les personnes qui sont passées par son enseignement. Elle les invite à s’engager encore plus activement en mettant leur temps et leur talent au service de la communauté, notamment de la relève, pour bâtir ensemble le monde de demain. Le projet est bien lancé, puisque 131 000 gestes ont déjà été faits.
« L’Université de Montréal est une force motrice qui détient tous les moyens et les talents pour proposer des solutions concrètes à des problèmes pressants. »
L’UdeM comme levier de changement
La campagne L’heure est brave arrive à un moment crucial, puisque l’Université souhaite utiliser ses ressources et ses experts pour répondre à certains des besoins les plus criants du Québec, du Canada et de la planète tout entière.
« Nous sommes dans une période de l’histoire où l’humanité doit faire face à des défis gigantesques, souligne M. Pecho. On pense aux changements climatiques, à la croissance des inégalités, aux maladies – on vient de traverser une pandémie ! Notre campagne constitue un mouvement pour s’engager avec l’Université – qui a des solutions à offrir – plutôt que de se décourager. »
Pour y arriver, l’UdeM a besoin du soutien de tous. « Les universités sont en grande partie financées par le gouvernement, et l’UdeM reçoit aussi sa part des subventions en recherche, mais l’innovation passe par la philanthropie. L’argent qui est amassé grâce à une campagne comme celle-ci permet de soutenir des projets transformationnels pour l’avenir de notre société, qui ne pourraient pas être financés autrement », ajoute Mme Bernard.
Les dons recueillis cette année serviront à remplir les objectifs des quatre piliers de la campagne :
• Rehausser l’expérience des étudiantes et étudiants et développer leur plein potentiel.
• Créer, découvrir et innover pour servir le bien commun.
• Assurer la santé de la planète, des humains et des animaux.
• Favoriser l’épanouissement des communautés.
Ainsi, l’Université financera la création de nouveaux espaces étudiants, comme une agora. Des dons de Michael D. Penner et de la Banque Scotia ont aussi permis la création de l’Institut sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance, et des dons de Québecor et de la Fondation Chopin-Péladeau ont permis de financer l’initiative Millénium pour appuyer la relève entrepreneuriale.
M. Pecho souligne que le financement accru de l’UdeM par la philanthropie permettra à l’institution de consolider son rôle de vecteur de changement dans la société. « L’Université de Montréal est une force motrice qui détient tous les moyens et les talents pour proposer des solutions concrètes à des problèmes pressants. On parle de 67 000 étudiantes et étudiants par année qui passent par nos portes, et parmi lesquels on trouve les meilleurs cerveaux de la planète. Dans le top 100 des personnalités les plus influentes du Québec établi par le magazine L’actualité, il y en a 29 qui détiennent des diplômes de l’UdeM. »
« Ce qui nous permet d’affirmer que nous sommes en mesure d’atteindre un objectif d’un milliard de dollars, ce sont des exemples de générosité qu’on n’avait jamais vus au Québec. »
La force de frappe des diplômés
Pourtant, seulement 10 % des dons recueillis annuellement par l’UdeM sont générés par des diplômés, alors que, dans certaines universités, la proportion peut atteindre jusqu’à 50 %, voire 60 %. M. Pecho et Mme Bernard souhaitent mobiliser davantage la force de frappe des diplômés en leur rappelant l’apport de leur alma mater dans leur développement personnel et professionnel.
Ainsi, les quatre coprésidentes et coprésidents de la campagne – Ravy Por, associée, intelligence artificielle et données chez Deloitte Canada, Marie-Josée Gagnon, présidente et fondatrice de CASACOM, Nicolas Duvernois, fondateur et PDG de Duvernois Esprits Créatifs, et Louis Gagnon, chef de la direction (Canada) chez Intact Corporation financière – ont fait des études à l’UdeM.
« C’était incontournable pour nous que des diplômés président la campagne. Ces quatre leaders brillent dans des milieux d’affaires influents, jouent un rôle clé de représentation et de mobilisation auprès des bénévoles et contribuent à nos prises de décisions stratégiques. Leur histoire de coeur avec l’UdeM, nous le souhaitons, inspirera d’autres diplômés », commente Claude Bernard.
L’UdeM peut compter sur un impressionnant réseau de près de 150 bénévoles pour son Cabinet de campagne. Mais L’heure est brave est aussi propulsée par le pouvoir d’influence de 14 ambassadrices et ambassadeurs de premier plan, tous diplômés de l’UdeM : l’autrice Kim Thúy, les journalistes Michel Jean, Marc Laurendeau et Marie-José Turcotte, la pianiste Alexandra Stréliski, la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers et le Dr Mathieu Nadeau-Vallée, le vétérinaire et animateur Sébastien Kfoury, l’auteur Stéphane Laporte, les animateurs Sophie Fouron et Sébastien Benoît, le président de la CCMM Michel Leblanc, la directrice générale adjointe des Canucks de Vancouver Émilie Castonguay et le directeur général du Lightning de Tampa Bay Julien BriseBois.
Ensemble vers un monde meilleur
L’UdeM se tourne vers l’ensemble de sa communauté de diplômés et vers le grand public pour l’aider à atteindre la cible d’un milliard de dollars et ainsi déployer pleinement ses capacités de recherche, d’enseignement et d’impact sur la société.
Vos dons peuvent tout changer !
Comment contribuer à la campagne
Joignez vos forces à l’offensive philanthropique la plus ambitieuse de l’histoire de l’Université de Montréal. Par un don ou un geste d’engagement, vous donnez à l’UdeM les moyens de mener à bien ses initiatives transformatrices pour la société.
Pour faire une contribution en argent, vous pouvez opter pour un don unique, un don périodique en échelonnant les paiements ou un don planifié de votre vivant ou après votre décès.
Pour poser un geste d’engagement en tant que diplômé de l’UdeM, vous pouvez devenir bénévole ou mentor, organiser une campagne de financement, devenir membre d’une instance de l’UdeM, et plus encore.
Pour vous informer et faire un don, visitez LheureEstBrave.ca
« Il faut sortir de nos vieilles pantoufles. Il faut réinventer, renouveler la philanthropie. »
NICOLAS DUVERNOIS Un nouveau visage de la philanthropie québécoise
Nicolas Duvernois a fait une entrée éclatante dans l’imaginaire québécois en 2009 lorsque son produit PUR Vodka a remporté le prix de la meilleure vodka du monde. Grâce à ses idées et à son travail acharné, il est passé de parfait inconnu à l’un des exemples les plus appréciés de l’esprit entrepreneurial québécois. En 2024, il souhaite récidiver en coprésidant pour la première fois une campagne philanthropique majeure.
Selon M. Duvernois, il est important de s’impliquer jeune comme donateur et bénévole afin de continuellement revigorer les initiatives philanthropiques.
« Il ne faut pas attendre d’arriver au cliché de la philanthropie de vieux riches. On a quelque chose à offrir à toutes les étapes de notre vie. Certains peuvent faire de gros chèques, d’autres peuvent être des influenceurs. Il faut avoir un mix pour atteindre des objectifs d’envergure », dit-il.
M. Duvernois cite en exemple Barack Obama, qui a financé le quart de sa campagne de 2012 avec des dons de moins de 200 $. « C’est fou ce qu’on peut faire avec des 5 $ et des 10 $. Il faut sortir de nos vieilles pantoufles. Il faut réinventer, renouveler la philanthropie. »
Lorsqu’il a été approché pour coprésider la campagne L’heure est brave, il s’est immédiatement senti interpellé. « Ce serait la première fois qu’une université francophone recueille un milliard de dollars. Avec cette ambition, on envoie le message que l’UdeM joue dans les ligues majeures », souligne-t-il.
Selon Nicolas Duvernois, les personnes qui ont étudié à l’UdeM sont les mieux placées pour comprendre l’importance de l’éducation qu’ils ont reçue dans le développement de leur carrière. Il souligne que ses propres études en sciences politiques lui ont été d’un grand apport dans son cheminement entrepreneurial, même si ce n’est pas le parcours habituel d’un entrepreneur.
« On peut se fier à la générosité de notre communauté diplômée parce que nous voulons laisser un legs », conclut-il.
« Miser sur le leadership, c’est faire en sorte qu’un petit geste ait une grande portée. Avec de meilleurs leaders, on peut avoir un plus grand impact sur la société en général. »
JULIEN BRISEBOIS Marquer des buts en philanthropie
Alors qu’il songeait à faire un don majeur, Julien BriseBois s’est posé une question toute simple : comment s’assurer que ce geste ait la plus importante force de frappe possible ? Sa réponse était d’investir dans les leaders de demain.
M. BriseBois est vice-président et directeur général du Lightning de Tampa Bay et diplômé en droit de l’UdeM. Sa conjointe, qui est également diplômée de l’établissement, et lui ont offert un don de 500 000 $ dollars dans le cadre de la campagne L’heure est brave. Cette somme a servi à créer des bourses d’études pour la maîtrise en recherche sur le leadership, ainsi qu’à financer l’accompagnement juridique pour jeunes entrepreneurs offert par la Clinique juridique de l’Université.
« Je souhaite que ce don ait le meilleur rayonnement possible, explique M. BriseBois. Miser sur le leadership, c’est faire en sorte qu’un petit geste ait une grande portée. Avec de meilleurs leaders, on peut avoir un plus grand impact sur la société en général. »
L’Université de Montréal est, selon lui, une pépinière extraordinaire pour les jeunes leaders. « Pour préparer la société de demain, il faut investir dans la jeunesse étudiante d’aujourd’hui. Cette société, elle se prépare à l’UdeM, un des plus grands établissements d’enseignement et de recherche francophones au monde », dit-il.
L’accent mis sur l’expérience étudiante dans le cadre de cette campagne a pesé dans son choix de don. Le fait d’offrir des cas pratiques concrets à de jeunes étudiants en droit, par le biais de la Clinique juridique, lui plaît beaucoup. « J’ai eu accès à des expériences de ce genre quand j’étais à l’Université. Ça a été précieux pour moi par la suite, et je pense que c’est une occasion extraordinaire pour toute la communauté étudiante de vivre des expériences concrètes. »
Grâce à son implication, Julien BriseBois espère inciter d’autres personnes à faire un don en argent ou à offrir de leur temps afin d’atteindre l’objectif de 200 000 gestes significatifs de l’UdeM.
L'heure est brave
Une occasion de laisser son empreinte grâce à un don testamentaire
Vous souhaitez que votre don ait un impact durable ? Vous envisagez la possibilité de transmettre les valeurs qui vous tiennent à coeur en prévoyant un don à l’Université de Montréal dans votre testament ? Joignez-vous à l’offensive philanthropique la plus ambitieuse de l’histoire de l’UdeM. Votre geste d’aujourd’hui permettra de soutenir des générations futures d’étudiants et de chercheurs.
Notre équipe peut vous aider à concrétiser vos aspirations philanthropiques.
Communiquez avec : Marie-Noëlle Guay, LL.B.
Directrice des dons planifiés
514 343‑2206
marie-noelle.guay.1@umontreal.ca
Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.