Espresso et café filtre : deux approches, un même régal
Avec une consommation moyenne de 2,7 tasses de café par personne chaque jour, on peut vraiment dire que nous adorons le café au Québec ! Faites-vous plutôt partie de l’équipe espresso, ou bien de l’équipe café filtre? Entre les amateurs de créma et ceux de slow coffee, il peut être difficile de trancher. Alors, voici les conseils éclairés d’un des experts de l’institution montréalaise du café Édika.
Quand on demande à Mario Bouthat de résumer la petite révolution que nous avons vécue au Québec en matière de café, il dit avec une bonne dose (caféinée, bien sûr) d’humour : « Nous avons commencé notre histoire d’amour avec ce produit par du mauvais café filtre. Puis, nous avons découvert et développé une solide passion pour l’espresso et les boissons lactées. Et maintenant, nous ravivons notre flamme pour le café filtre, mais un café filtre bien fait. »
Effectivement, la tendance aux infusions douces (slow coffee) séduit de plus en plus de personnes, qui se réconcilient avec le rituel de préparation de leurs grands-parents, en utilisant cependant des cafés de meilleure qualité et des outils plus modernes. Et ce mouvement n’échappe pas à l’équipe d’Édika, qui a démocratisé l’utilisation de machines espresso de qualité, mais dont les connaissances et le savoir-faire en matière de café au sens large sont impressionnants. Alors, que pense Mario Bouthat de ces deux méthodes de confection et de dégustation du café?
Deux approches différentes
Un espresso et un café filtre se distinguent de plusieurs manières. « Évoquons tout d’abord l’intensité, explique l’expert d’Édika. Un espresso se réalise généralement avec un ratio d’une portion de café pour 2 portions d’eau, alors que le café filtre comprend environ 16 portions d’eau par portion de café. Il est donc plus dilué et moins intense que l’espresso. » Ce qui ne veut pas dire qu’il est fade, au contraire. « Je le vois davantage comme un bon scotch qu’on allonge avec de l’eau, car ses notes de dégustation se libèrent grâce à la dilution », précise le connaisseur.
Deuxième différence entre les deux méthodes : la viscosité du café. Vous savez, ce petit côté onctueux, voire crémeux que certains adorent? Eh bien, ce dernier est recherché dans l’espresso, dont la torréfaction accentue la libération du gaz carbonique à la coulée, ce qui ajoute de la texture lors de l’infusion. À l’inverse, pour le café filtre, on cherche à obtenir un résultat plus clair selon le type de filtre utilisé (en papier ou en métal).
La troisième variable à considérer est le temps d’infusion. « Pour un espresso, il varie entre 25 et 40 secondes, tandis que pour un café filtre, il peut aller de 2,5 minutes à 4 minutes — pour un V60 ou un Chemex — à 7 ou 8 minutes si on utilise une cafetière à piston », explique l’expert, qui ajoute que la température joue aussi un rôle important dans cette infusion. Par exemple, si le café est infusé à température pièce comme c’est le cas des cold brews (cafés froids), l’opération peut prendre jusqu’à 24 heures.
Un même univers de saveurs
Malgré leurs différences, Mario Bouthat estime que l’espresso et le café filtre sont beaucoup plus similaires qu’on ne le croit. « Je pense qu’on peut obtenir autant de nuances aromatiques dans un espresso que dans un café filtre, dit-il. Tout dépend des variables. J’essaie souvent les mêmes cafés avec les deux techniques, et les résultats sont délicieux. »
Selon le spécialiste, le clivage existant entre les buveurs de café tient en vérité moins à ces deux méthodes qu’aux choix des consommateurs eux-mêmes : « Il y a, d’un côté, l’industrie de la caféine pour ceux qui recherchent leur fix, c’est-à-dire l’effet stimulant du café. Et de l’autre, il y a l’industrie du café, destinée à ceux qui apprécient le produit et le rituel qui l’accompagne. »
L’espresso et le café filtre peuvent donc tout à fait être associés dans notre quotidien. Petite nuance quand même : les adeptes d’espresso savent que s’ils veulent déguster de bons cafés à la maison, ils n’ont pas trop le choix de s’équiper.
Si les gens optent en revanche pour du café filtre, cela revient en général nettement moins cher. La plupart des cafetières manuelles se détaillent en effet à des prix accessibles. Par contre, elles ne garantissent pas un résultat stable et parfait en tout temps. C’est pour cela qu’Édika, en plus de tutoriels fort utiles, vient d’ajouter à son catalogue une machine à café filtre automatique peu commune : la xBloom.
Petite merveille d’ingénierie, elle est superbe à voir, mais encore plus excitante à utiliser. « Elle nous offre plusieurs choix, explique le spécialiste. Elle a un moulin intégré qui moud à la minute le café qu’on va boire, mais on peut aussi se procurer des capsules de café compostables pour varier les plaisirs. » La xBloom permet également de changer les variables à sa guise et de mémoriser ses recettes de café. « Ça en fait ainsi une machine parfaite pour les débutants qui ne veulent pas se tromper, tout comme pour les baristas qui doivent préparer différents cafés en même temps. Le meilleur des deux mondes, quoi. »
En finissant, quel café nous recommande Édika pour tester cette machine ou toute autre cafetière filtre à notre disposition? Le café bio équitable Touché 1969, aux arômes acidulés et mielleux, avec une longue finale un peu chocolatée, un favori de l’équipe.
Quand on demande à Mario Bouthat de résumer la petite révolution que nous avons vécue au Québec en matière de café, il dit avec une bonne dose (caféinée, bien sûr) d’humour : « Nous avons commencé notre histoire d’amour avec ce produit par du mauvais café filtre. Puis, nous avons découvert et développé une solide passion pour l’espresso et les boissons lactées. Et maintenant, nous ravivons notre flamme pour le café filtre, mais un café filtre bien fait. »
Effectivement, la tendance aux infusions douces (slow coffee) séduit de plus en plus de personnes, qui se réconcilient avec le rituel de préparation de leurs grands-parents, en utilisant cependant des cafés de meilleure qualité et des outils plus modernes. Et ce mouvement n’échappe pas à l’équipe d’Édika, qui a démocratisé l’utilisation de machines espresso de qualité, mais dont les connaissances et le savoir-faire en matière de café au sens large sont impressionnants. Alors, que pense Mario Bouthat de ces deux méthodes de confection et de dégustation du café?
Deux approches différentes
Un espresso et un café filtre se distinguent de plusieurs manières. « Évoquons tout d’abord l’intensité, explique l’expert d’Édika. Un espresso se réalise généralement avec un ratio d’une portion de café pour 2 portions d’eau, alors que le café filtre comprend environ 16 portions d’eau par portion de café. Il est donc plus dilué et moins intense que l’espresso. » Ce qui ne veut pas dire qu’il est fade, au contraire. « Je le vois davantage comme un bon scotch qu’on allonge avec de l’eau, car ses notes de dégustation se libèrent grâce à la dilution », précise le connaisseur.
Deuxième différence entre les deux méthodes : la viscosité du café. Vous savez, ce petit côté onctueux, voire crémeux que certains adorent? Eh bien, ce dernier est recherché dans l’espresso, dont la torréfaction accentue la libération du gaz carbonique à la coulée, ce qui ajoute de la texture lors de l’infusion. À l’inverse, pour le café filtre, on cherche à obtenir un résultat plus clair selon le type de filtre utilisé (en papier ou en métal).
La troisième variable à considérer est le temps d’infusion. « Pour un espresso, il varie entre 25 et 40 secondes, tandis que pour un café filtre, il peut aller de 2,5 minutes à 4 minutes — pour un V60 ou un Chemex — à 7 ou 8 minutes si on utilise une cafetière à piston », explique l’expert, qui ajoute que la température joue aussi un rôle important dans cette infusion. Par exemple, si le café est infusé à température pièce comme c’est le cas des cold brews (cafés froids), l’opération peut prendre jusqu’à 24 heures.
Un même univers de saveurs
Malgré leurs différences, Mario Bouthat estime que l’espresso et le café filtre sont beaucoup plus similaires qu’on ne le croit. « Je pense qu’on peut obtenir autant de nuances aromatiques dans un espresso que dans un café filtre, dit-il. Tout dépend des variables. J’essaie souvent les mêmes cafés avec les deux techniques, et les résultats sont délicieux. »
Selon le spécialiste, le clivage existant entre les buveurs de café tient en vérité moins à ces deux méthodes qu’aux choix des consommateurs eux-mêmes : « Il y a, d’un côté, l’industrie de la caféine pour ceux qui recherchent leur fix, c’est-à-dire l’effet stimulant du café. Et de l’autre, il y a l’industrie du café, destinée à ceux qui apprécient le produit et le rituel qui l’accompagne. »
Photo: Pierre Babin
Le meilleur des deux mondesL’espresso et le café filtre peuvent donc tout à fait être associés dans notre quotidien. Petite nuance quand même : les adeptes d’espresso savent que s’ils veulent déguster de bons cafés à la maison, ils n’ont pas trop le choix de s’équiper.
Si les gens optent en revanche pour du café filtre, cela revient en général nettement moins cher. La plupart des cafetières manuelles se détaillent en effet à des prix accessibles. Par contre, elles ne garantissent pas un résultat stable et parfait en tout temps. C’est pour cela qu’Édika, en plus de tutoriels fort utiles, vient d’ajouter à son catalogue une machine à café filtre automatique peu commune : la xBloom.
Petite merveille d’ingénierie, elle est superbe à voir, mais encore plus excitante à utiliser. « Elle nous offre plusieurs choix, explique le spécialiste. Elle a un moulin intégré qui moud à la minute le café qu’on va boire, mais on peut aussi se procurer des capsules de café compostables pour varier les plaisirs. » La xBloom permet également de changer les variables à sa guise et de mémoriser ses recettes de café. « Ça en fait ainsi une machine parfaite pour les débutants qui ne veulent pas se tromper, tout comme pour les baristas qui doivent préparer différents cafés en même temps. Le meilleur des deux mondes, quoi. »
En finissant, quel café nous recommande Édika pour tester cette machine ou toute autre cafetière filtre à notre disposition? Le café bio équitable Touché 1969, aux arômes acidulés et mielleux, avec une longue finale un peu chocolatée, un favori de l’équipe.
Photo: Pierre Babin
Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir en collaboration avec l’annonceur. L’équipe éditoriale du Devoir n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu.
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