À voir (et à vivre): «Deciphers», comme une crise existentielle au ralenti
La salle intimiste de Montréal, arts interculturels se prête parfaitement au spectacle Deciphers, à l’affiche jusqu’au 17 février. Les moindres bruits émanant des artistes — leur souffle, les mouvements de leurs corps tordus de souffrance et les craquements de l’oeuvre sur papier qu’ils manipulent — font partie de cette chorégraphie énigmatique, qui hante les spectateurs longtemps après leur retour à la maison. Les danseurs Naishi Wang et Jean Abreu combinent des aspects de la danse folklorique chinoise, des danses brésiliennes et du spoken word. On a parfois l’impression d’assister à une crise existentielle au ralenti.