Le syndicat d’Amcor-CSN déclenche une grève
En négociations depuis juin 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor-CSN a déclenché une grève dimanche.
En décembre, celui-ci s’était doté d’un mandat de 12 heures de grève à être exercés au moment opportun.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor-CSN regroupe 97 membres et est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN, dont les quelque 320 syndicats affiliés représentent environ 25 000 membres oeuvrant dans le domaine industriel québécois.
« Nous allons soutenir les membres du syndicat jusqu’à ce qu’ils obtiennent les conditions d’emploi à la hauteur du travail accompli chaque jour », a indiqué Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN, par communiqué.
Il ajoute que le marché des capsules dévissables utilisées sur les bouteilles à usage unique est un domaine spécialisé au Québec. « [L’employeur] a les moyens de bien rémunérer son monde et c’est dans cet esprit que nous allons poursuivre la négociation », avance-t-il.
Questionnée par La Presse canadienne dimanche, la Société des alcools du Québec (SAQ) a mentionné par courriel que certaines vérifications devront être faites avant de savoir si la grève aura des répercussions sur l’entreprise.
La présidente du syndicat, Stéphanie Boulay, soutient que la question des salaires demeurait le principal point en litige maintenant. « Plusieurs autres enjeux restent en suspens, notamment en ce qui a trait à notre assurance collective, à nos congés personnels et à la valorisation de l’ancienneté », explique-t-elle, par communiqué.
« S’il veut garder une main-d’oeuvre qualifiée et compétente, Amcor devra offrir à ses employés des conditions de travail dignes de ce nom », affirme quant à elle Caroline Senneville, présidente de la CSN.