Le sprinter néerlandais Groenewegen remporte la sixième étape du Tour de France

Le Néerlandais Dylan Groenewegen (à droite) et le Belge Arnaud de Lie (en noir, à gauche) lors du sprint final vers ligne d’arrivée de la sixième étape du Tour de France, jeudi, à Dijon.
Photo: Jerome Delay Associated Press Le Néerlandais Dylan Groenewegen (à droite) et le Belge Arnaud de Lie (en noir, à gauche) lors du sprint final vers ligne d’arrivée de la sixième étape du Tour de France, jeudi, à Dijon.

Le champion néerlandais Dylan Groenewegen a remporté la sixième étape du Tour de France après un sprint de groupe qui s’est joué à l’arrivée, jeudi.

Tadej Pogacar a conservé le maillot jaune de meneur au classement cumulatif, à l’occasion d’une journée où la tension était à couper au couteau.

Groenewegen a signé une sixième victoire d’étape en carrière à la Grande Boucle, devant Jasper Philipsen et Biniam Girmay, dans l’ordre.

« En fait, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’étais le premier », s’est réjoui Groenewegen.

Il n’y a pas eu de changement majeur au classement général. Pogacar a conservé une avance de 45 secondes sur Remco Evenepoel. Jonas Vingegaard, double champion en titre, occupe la troisième place, à 50 secondes du Slovène.

Le Montréalais Guillaume Boivin, de l’équipe Israel-Premier Tech, a été le meilleur cycliste canadien en vertu de sa 26e place, dans le même temps que Groenewegen.

Ses coéquipiers Derek Gee, d’Ottawa, et Hugo Houle, de Sainte-Perpétue, ont suivi aux 31e et 110e échelons, respectivement. Au classement cumulatif, Gee est 21e, tandis que Houle et Boivin suivent aux 63e et 131e rangs, dans l’ordre.

Matthieu Van der Poel, qui a servi de lapin à son coéquipier Phillipsen pendant l’étape, a lancé le sprint dans la ville de Dijon. Groenewegen a cependant riposté au bon moment et exploité son incroyable puissance pour l’emporter de justesse au fil d’arrivée.

La lutte entre les principaux prétendants au maillot jaune devrait reprendre vendredi lors d’un contre-la-montre individuel. Cette course de 25 kilomètres comporte une montée avec une pente moyenne de 6,1 % qui mettra les coureurs à l’épreuve, surtout dans la dernière section.

L’étape relativement courte de jeudi de 163,5 kilomètres est partie de Mâcon, emmenant le peloton au travers des vignobles bourguignons. Au début de l’étape, les coureurs sont passés devant une fresque géante de l’attaquant français Antoine Griezmann, né à Mâcon.

Jonas Abrahamsen a donné le ton à l’épreuve au sommet d’une courte montée en s’adjugeant des points de classement pour l’obtention du maillot à pois, qui est remis au meilleur grimpeur du Tour de France. Il s’est ensuite échappé en compagnie d’Axel Zingle. Le duo a été rattrapé peu de temps après.

Sur de longues sections de routes exposées au vent, le peloton a roulé à un rythme soutenu, les coureurs faisant attention de ne pas se faire larguer. À environ 85 kilomètres de l’arrivée, les coéquipiers de Vingegaard, Wout van Aert et Christophe Laporte, se sont placés en tête pour accélérer le rythme.

Le peloton s’est aligné et s’est divisé en deux, mais les principaux prétendants ont réussi à rester dans le premier groupe, même si Pogacar s’est retrouvé isolé. Ce n’était qu’une frayeur pour le meneur de l’équipe UAE Team Emirates, puisque le deuxième groupe avec ses coéquipiers a finalement réussi à combler l’écart.

Les équipes de sprinters ont pris la tête à quatre kilomètres de l’arrivée, alors que les hommes les plus rapides du peloton se préparaient pour leur ultime effort. Groenewegen n’était pas immédiatement certain de sa victoire et a attendu de l’être avant de laisser paraître sa joie avec les membres de l’équipe Jayco AlUla.

« C’était si serré que je n’ai pas pu célébrer en franchissant la ligne d’arrivée, a expliqué Groenewegen. En fin de compte, nous avons gagné. »

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