Guy Grenier congédié de son poste de secrétaire général de l’OCPM
Le secrétaire général de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), Guy Grenier, n’est plus employé par l’organisme, au sein duquel ses dépenses douteuses, aux frais des contribuables, avaient soulevé un tollé ces derniers mois.
« En date du 5 février, M. Grenier n’est plus à l’emploi de l’OCPM », a confirmé par courriel Gabriel Martre-Dufour, l’adjoint aux affaires publiques de l’organisme, qui reçoit de la Ville de Montréal un financement annuel d’environ trois millions de dollars. « Vous comprendrez que nous ne pouvons pas davantage commenter le dossier ou communiquer des renseignements personnels qui font partie du dossier personnel d’un employé », a-t-il ajouté dans une déclaration acheminée au Devoir.
« La présidence est en réflexion sur les prochaines étapes, et une personne prêtée par la Ville assure l’intérim », poursuit M. Martre-Dufour.
Dans les derniers mois, celui qui occupait un poste névralgique à l’OCPM s’était retrouvé au coeur d’un scandale révélé par les médias de Québecor concernant des dépenses douteuses effectuées par des membres de son organisme. Ces révélations ont notamment mené à la démission de Dominique Ollivier de la présidence du comité exécutif de la Ville de Montréal en raison des frais facturés aux contribuables montréalais lors de son passage à la tête de l’OCPM, de 2014 à 2021. L’ancienne présidente de l’organisme Isabelle Beaulieu a été congédiée par le conseil municipal en novembre dernier ; l’OCPM a alors été mis sous tutelle.
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La mairesse de Montréal, Valérie Plante, de même que la ministre québécoise des Affaires municipales, Andrée Laforest, avaient pour leur part réclamé dès novembre le départ de Guy Grenier, qui avait alors refusé de quitter son poste. M. Grenier était notamment un acteur au coeur d’un souper d’huîtres à Paris de 347 $ tenu en 2016 pour souligner son anniversaire, qui avait soulevé la controverse.
En décembre dernier, l’administration de Valérie Plante a confié les rênes de l’OCPM de façon intérimaire à l’ancien président du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement Philippe Bourke.