«Zouzou», Dobet Gnahoré

Honnêtement, la chanteuse au timbre chaleureux Dobet Gnahoré, étoile de la pop ivoirienne, propose un album qui devrait se soustraire à la critique. C’est qu’après avoir vécu en France pendant plusieurs années, le temps que sa carrière internationale décolle, l’autrice-compositrice-interprète est rentrée à Abidjan avec une mission : fonder un orphelinat, annoncé avec ce nouvel album auquel nous serions embarrassé de trouver des défauts. Zouzou, mot qui signifie « ange », est « dédié à la jeunesse qui représente l’avenir du continent ». L’impulsion de la jeunesse s’entend même dans la facture musicale de cet album réalisé par le compositeur ivoirien Momo Wang, collaborateur d’Aya Nakamura, entre autres stars de la nouvelle pop d’Afrique de l’Ouest. Pop et frais sur l’entêtante Ayoka, sur la cadencée Espoir, sur le détournement quasi disco de Dobet (et un peu trop house sur Gni), ce nouvel album ne fait pas dévier la spectaculaire Gnahoré de sa trajectoire musicale alliant rythmes locaux et ambition pop internationale.

Zouzou

★★★ 1/2
Critique

Dobet Gnahoré, Cumbancha

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