«Good Boy», Geoffroy
Sur Good Boy, l’auteur-compositeur-interprète Geoffroy ne dévie pas de la voie pop-folk qu’il trace depuis déjà trois albums en compagnie de ses fidèles coréalisateurs, Clément Leduc et Gabriel Gagnon. Ils peaufinent, plutôt. Adoucissent les angles, bichonnent les rythmes, raffinent les orchestrations, rendent les grooves plus coulants encore, au diapason de son timbre de voix moelleux. Reviennent à l’essence de la ballade en rehaussant les couleurs bluesées d’Only Child et de Hotel Bed, qui ouvrent joliment l’album. Osent un motif de guitare mandingue et les percussions exotiques sur la cadence légère d’Early Morning Sun, petite perle pop, pour mieux revenir à un blues-pop subtilement électronifié (Blue). Tout ici rassure, mais, en revanche, n’étonne pas, exception faite de Recuerdo de Ti, où Geoffroy visite de façon inattendue (et franchement réussie) la cumbia — le titre réfère au toutou qu’il a adopté lors d’un voyage du Mexique, inspiration de cet album qu’il présentera au MTelus le 1er juillet, à l’affiche du Festival international de jazz de Montréal.
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