Manifestations à travers Israël pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza
Des citoyens israéliens exigent la fin des combats pour libérer les otages, en plus de la démission de Nétanyahou.
«Assez, assez de guerre et de destruction», a lancé un Palestinien blessé alors que les espoirs de trêve s’amenuisent.
Les dirigeants jugent « essentiel que les réseaux de distribution [acheminent] l’aide à ceux qui en ont le plus...
L’armée israélienne continue de pilonner Rafah au moment où Antony Blinken, au Moyen-Orient, négocie un cessez-le-feu.
Elle conclut aussi que le Hamas et les autorités israéliennes ont commis des crimes de guerre depuis le 7 octobre.
Portée par une médiation qatarie, américaine et égyptienne, une nouvelle trêve a été pressentie, sans jamais advenir.
« Nous attendons une réponse du Hamas » sur la proposition de cessez-le-feu, a insisté M. Blinken.
Israël a annoncé samedi avoir libéré quatre otages des mains de groupes armés palestiniens qui les avaient capturés.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi un projet de résolution américaine soutenant le plan de cessez-le-feu.
Il avait lancé un ultimatum au premier ministre sur l’après-guerre à Gaza.
Le ministre Benny Gantz a annoncé sa démission après avoir lancé un ultimatum à Benjamin Nétanyahou au sujet de Gaza.
Le Hezbollah libanais échange régulièrement des tirs avec Israël, en soutien au mouvement islamiste palestinien.
Six personnes ont été tuées et six autres blessées dans la nuit par une frappe de missile sur une maison.
Les coordonnées de cette école abritant des milliers de déplacés avaient pourtant été envoyées à l’armée israélienne.
Des déplacés ont fui mercredi le camp palestinien d’al-Boureij en quête d’un lieu sûr.
Son recours peut constituer un crime de guerre si des civils sont blessés ou tués, prévient Amnistie International.
Plus de 500 Palestiniens ont été tués dans la région par des soldats ou des colons israéliens depuis le 7 octobre.
Trêve adoptée ou non, Benjamin Nétanyahou a réaffirmé que la guerre se poursuivrait jusqu’à l’élimination du Hamas.
Samedi, les médiateurs du conflit ont appelé conjointement «le Hamas et Israël à conclure l’accord de cessez-le-feu».
Le plan annoncé vendredi par Biden contient «les exigences de toutes les parties», affirment les trois pays médiateurs.
L’État palestinien se voit ainsi accorder les mêmes droits que s’il était membre à part entière de l’OMS.