Le ministre Champagne est très confiant pour Northvolt
Les changements possibles dans l’échéancier du projet de Norhtvolt en Montérégie n’inquiètent pas le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, qui était de passage à Montréal jeudi.
Sur une échelle de 1 à 10, le niveau de confiance de François-Philippe Champagne se situe « à 10 sur le fait que l’usine va se réaliser ».
C’est ce que le ministre a répondu jeudi en marge d’une annonce concernant la commercialisation de semi-conducteurs.
« Mais si vous me posez la question concernant l’échéancier, est-ce que ça peut jouer de quelques mois ? Peut-être. » Mais « c’est normal dans des technologies de rupture », a précisé le ministre.
« Je ne sais pas le délai exact qu’il pourrait y avoir, je parle au conditionnel, parce qu’il n’y a pas encore de décision de faite sur la base des informations que j’ai », a-t-il ajouté.
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Northvolt poursuit la construction « comme prévu »
Mardi, le directeur des communications de Northvolt en Amérique du Nord, Laurent Therrien, a indiqué que l’entreprise poursuivait la construction de son usine sur la Rive-Sud « comme prévu » à ce moment-ci.
Dans une déclaration écrite, il a ainsi fait le point à la suite des propos du président et chef de la direction de l’entreprise, Peter Carlsson, qui annonçait que Northvolt ralentirait son plan de développement international pour se concentrer sur son usine en Suède.
L’entreprise a pris du retard dans la construction de sa méga-usine du pays scandinave.
M. Therrien a assuré que Northvolt veut toujours « jouer un rôle central dans la transition énergétique en fabriquant ici les batteries les plus vertes au monde ».
Le projet de méga-usine sur la Rive-Sud de Montréal, à cheval entre Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, devrait coûter 7 milliards $.