Un monde hyperdisponible
En détruisant la nature du monde pour accéder à sa disponibilité sans fin, l’être humain s’atrophie.
L’érudit a joué à saute-mouton avec les frontières, multipliant de façon virtuose les lieux représentés.
Son parcours a marqué la vie littéraire, le système scolaire et les avancées féministes au Québec.
L’homme d’État considérait que les provinces étaient les plus aptes à s’occuper des questions de droits individuels.
Plus l’existence est facile et confortable, moins l’être humain est inquiet face à sa propre conservation.
«La nuit ne dort pas» se nourrit de motifs familiers dans ce que nous vivons et voyons maintenant autour de nous.
La transmission de connaissances doit revenir à sa base et permettre à l’élève, et à l’enseignant, d’avoir du plaisir.
L’historiographie de Madeleine Ferron et de Robert Cliche fonde un plaidoyer pour une véritable souveraineté populaire.
Le concept d’identité n’est pas une «forteresse» derrière laquelle on se préserverait du changement.
Dans «Les grandes marées», Jacques Poulin brandit le mythe de l’île idyllique pour mieux le déconstruire.
Certains matins, je mets en doute mon choix d’avoir répondu à l’appel de la pénurie en éducation.
Champlain traduit ce qu’il observe à travers ses filtres d’interprétations eurocentriques.
L’instrumentalisation néolibérale de l’espace public conditionne nos représentations des personnes itinérantes.
Déjà, au milieu du XIXe siècle, l’homme de lettres offrait un manuel pour apprendre à vivre indépendant.
On ne compte plus les révolutions technologiques qui étaient censées transformer radicalement le monde de l’éducation.
Plusieurs hommes d’État québécois sont passés à l’histoire davantage comme des administrateurs que comme des bâtisseurs.
La forêt ne peut plus être appréhendée dans une approche instrumentale ou d’usage, clame l’anthropologue Arturo Escobar.
Dans «Les deux royaumes», l’essayiste décrit un radical déplacement de l’attention prophétique.
Le Québec aurait pu devenir la première province à mettre en application l’assurance maladie.
Dès que l’être humain prend conscience de sa solitude, il idolâtre l’amour comme bonheur suprême.
«Des cailloux blancs pour des forêts obscures» réfléchit au pouvoir qu’a la littérature d’excéder le réel.