«Rives», Yuki Isami
On a connu d’abord le côté givré de Yuki Isami, sur disque et sur scène, à titre de membre du groupe surf/garage rock TEKE::TEKE (le 30 juin au FIJM). Rives, c’est le côté nutritif de la flûtiste québécoise d’origine japonaise et collaboratrice de l’Orchestre Métropolitain (entre autres). « Cet album retrace l’évolution de la musique japonaise suite à son contact avec la culture occidentale », commente-t-elle, une instructive sélection d’oeuvres de compositeurs européens et japonais qui commence par la suite Cinq chansons sur des thèmes japonais d’Eugène Bozza (1905-1991), enchaîne avec l’incontournable Haru No Umi de Michio Miyagi, se conclut avec des extraits du répertoire classique japonais, après un passage chez Debussy (magnifiques Épigraphes antiques). Isami souffle dans les flûtes shamisen, shinobue et koto, accompagnée des mains expertes de la pianiste Natsuki Hiratsuka et du percussionniste Patrick Graham, offrant un album rêvasseur, élégant, aussi exotique que familier, qu’elle présentera le 1er juillet, à l’affiche du FIJM.
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