François Legault craint des «risques de réactions et de surréactions» en matière d’immigration

Le premier ministre du Québec, François Legault
Photo: Graham Hughes Archives La Presse canadienne Le premier ministre du Québec, François Legault

Craignant des « risques de réactions et de surréactions », le premier ministre François Legault ne veut pas que le Québec se retrouve dans la même situation que les États-Unis et la France en ce qui concerne l’immigration.

« Je pense que les Québécois ont toujours été accueillants, mais on ne peut pas accueillir 300 000 personnes de plus en deux ans. C’est exagéré et ça amène des risques de réactions ou de surréactions face aux impacts sur les services, sur le français et sur le logement », a affirmé le premier ministre en point de presse en Gaspésie, vendredi.

« De là l’importance, pour ne pas se retrouver comme aux États-Unis ou en France, d’être équilibré dans le nombre d’immigrants qu’on accueille chaque année », a ajouté François Legault

Alors que l’extrême droite française est en tête dans les sondages et que Donald Trump pourrait faire un retour à la Maison-Blanche, François Legault a été questionné à savoir s’il craignait une montée de la droite au Québec et au Canada.

« Évidemment qu’on suit ce qui se passe, pas seulement en France, mais en Europe. L’immigration massive amène des enjeux spécifiques », a-t-il dit.

Le premier ministre Legault ne cesse de marteler que l’« explosion » du nombre d’immigrants temporaires au Québec met beaucoup de pression sur les services publics et le logement.

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