Favoriser l’essor de fleurons de la culture québécoise
Collaboration spéciale
Ce texte fait partie du cahier spécial Arts et culture au Québec
À l’étape du démarrage, les entreprises et les organismes culturels sont parfois regardés de haut par des institutions financières qui ne voient pas nécessairement l’univers de possibilités qui pourrait émerger de l’imaginaire de ces entrepreneurs. Les dirigeants de MASSIVart, la Société des arts technologiques et La Piscine, aujourd’hui fleurons de la culture québécoise, estiment que leur succès résulte entre autres d’une confiance accordée à leur début par des représentants du milieu culturel, ayant une connaissance fine du terrain.
Le directeur général et fondateur de MASSIVart, Philippe Demers, est convaincu que son entreprise spécialisée dans l’aménagement d’espaces publics ludiques et artistiques ne compterait pas aujourd’hui 45 employés et trois bureaux — à Montréal, à Toronto et à Mexico — sans le soutien de la Caisse Desjardins de la Culture.
Frustré de frapper en vain à la porte d’institutions financières, M. Demers a finalement trouvé une oreille attentive chez Desjardins. « Je me suis enfin senti entre de bonnes mains, j’ai été pris au sérieux, confie-t-il. On leur a présenté notre modèle d’affaires, et ils ont osé prendre le risque d’investir avec nous quand plusieurs banques ne nous considéraient pas comme une entreprise sérieuse. »
L’accès à divers outils financiers et au crédit a permis à la jeune pousse de prendre son essor, si bien qu’elle a depuis collaboré avec plus de 2000 artistes dans le monde. « Sans ces outils-là, on n’aurait jamais pu accepter des contrats qui font rayonner le Québec à l’étranger », soutient M. Demers.
Du soutien à long terme
La Caisse Desjardins de la Culture soutient la Société des arts technologiques (SAT) depuis ses débuts, en 1996. À chaque nouvelle étape, elle est présente pour soutenir l’OBNL dans sa croissance : elle était encore au rendez-vous pour le réaménagement de ses locaux et le renouvellement de sa flotte technologique, un chantier de 18,2 millions de dollars.
Aujourd’hui, l’organisation compte un centre d’artistes, un laboratoire de recherche et développement, un centre de formation et un espace de diffusion des arts numériques, en plus d’abriter un café et un restaurant. « La Caisse a cru en nous dès le premier jour, alors qu’on avait un projet très ambitieux, relève la directrice générale et artistique, Jenny Thibault, en poste depuis trois ans. Desjardins a décidé de nous faire confiance et de prendre un risque parce que notre idée était porteuse. »
« Ils ont été très aidants, ne serait-ce que pour soutenir l’achat du bâtiment au départ, puis pour les travaux qui ont suivi au fil des ans, poursuit la directrice. On a eu accès à des prêts à taux concurrentiels. Surtout, la Caisse a une flexibilité envers les entreprises du secteur culturel que les banques n’ont pas. »
Partenaire de leur croissance
L’accélérateur d’entreprises culturelles La Piscine est aussi soutenu par la Caisse Desjardins de la Culture depuis son lancement, en 2015. De fil en aiguille, le nombre de programmes et l’offre de services de l’OBNL se sont déployés avec l’appui de l’institution financière, si bien que 100 entreprises sont désormais accompagnées annuellement par plus de 70 experts et coachs.
« La Caisse s’est impliquée très tôt et, dès le début, on a senti une ouverture et une flexibilité, mais surtout une confiance et de l’enthousiasme envers le projet », souligne la directrice générale de l’organisme, Delphine Beauchamp.
Outre les outils financiers, les représentants de la Caisse Desjardins de la Culture offrent à leurs membres un réseau de contacts, de partenaires et d’experts bien branchés sur le réseau culturel. « On sent qu’ils connaissent très bien notre écosystème et le fonctionnement, ajoute Mme Beauchamp. C’est rassurant. »
Des retombées pour tous
Les retombées ne se mesurent pas toujours en argent sonnant. « En outillant les entreprises et en les aidant à peaufiner leur modèle d’affaires, en les aidant à croître, ils s’assurent que ces entreprises arrivent à bien se positionner, sont pérennes et deviennent des employeurs intéressants », avance Mme Beauchamp.
Quinze ans après la fondation de MASSIVart en 2009, le partenariat avec la Caisse Desjardins de la Culture tient toujours. Plus que satisfait des services obtenus, Philippe Demers n’hésite jamais à recommander les services de l’institution financière à d’autres entrepreneurs culturels ; il l’a fait au moins une quarantaine de fois.
« Pour moi, le soutien de Desjardins, c’est unique au monde, poursuit l’entrepreneur. On pourrait penser que Desjardins, c’est québécois et que ce n’est pas adapté pour la croissance à l’international. Mais au contraire, depuis qu’on évolue avec eux, ils sont toujours là pour nous suivre dans nos projets. Je me sens vraiment privilégié. »
Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.