«House of the Dragon»: tout feu, tout flamme

Retour à Westeros, environ 170 ans avant la naissance de Daenerys Stormborn et la mort de son père, le roi Aerys, qui fut le dernier Targaryen à s’asseoir sur le trône de fer dans la série à succès Game of Thrones. « Avec la deuxième saison de House of the Dragon, je pense qu’on se rapproche vraiment de l’atmosphère originale de Game of Thrones », confie Steve Toussaint (Prince of Persia. Les sables du temps), qui remet ses habits de Lord Corlys Velaryon pour l’occasion. Dans la première saison de la série basée sur l’ouvrage Fire & Blood de George R. R. Martin, les personnages penchaient plutôt du côté de l’union, il se trouve que, dans la suite, chacun semble plutôt aller dans sa propre direction, selon son bon vouloir. « Ça accentue la majesté de la saison », croit l’acteur.

Sans trop en dévoiler quant à l’intrigue, Harry Collett (Dolittle), qui est le prince Jacaerys Velaryon à l’écran, évoque pour sa part un nouveau commencement, quelque chose de dangereusement spectaculaire. « Ce qui se passe dans la deuxième saison est très, très différent de la première », prévient-il. Et son confrère de renchérir : « En écho à ce que Harry vient de déclarer, je dirais qu’il y a beaucoup plus de dragons, dont certains n’ont jamais été vus. » De quoi piquer la curiosité des amateurs de la série. « Si on regarde tous les empires de notre histoire, comme l’Empire romain ou l’Empire britannique, le pouvoir est aux mains de quelques personnes et tout peut vaciller d’un seul coup. Et c’est ce qui se passe pour les Targaryen dans la première saison et au début de la seconde », ajoute Steve Toussaint. Parce que la dynastie des Targaryen est trop puissante, peut-être ?

Pleins feux sur Lord Corlys Velaryon

Lorsqu’il parle de son personnage, Steve Toussaint aime cette nouvelle facette que l’on voit petit à petit apparaître. « Lord Corlys est toujours en deuil de ses enfants, de son frère et de son petit-fils », fait-il remarquer, rappelant la tragédie de la première saison de House of the Dragon. Dans le même temps, celui-ci doit faire face à l’un de ses agissements du passé et qui resurgit soudainement, mettant, de fait, sa relation avec sa femme en péril. « Le voir composer avec tout a été super à jouer et, je l’espère, le sera tout autant à regarder », dit l’acteur.

Lord Corlys Velaryon se montre donc plus vulnérable dans la deuxième saison. « Dans plusieurs des scènes avec Eve Best (Le discours du roi), qui incarne la princesse Rhaenys Targaryen, on se rend compte qu’il y a aussi un certain entrain, de la tendresse chez lui », mentionne Steve Toussaint. Cette joie entre ces deux personnages l’a ainsi beaucoup surpris lorsqu’il a lu le scénario. « Quand on pense à ce qu’ils étaient quand ils étaient jeunes et se sont rencontrés, c’est une sacrée évolution », se réjouit-il.

« Moi, j’adore Lord Corlys Velaryon dans la deuxième saison », avoue Harry Collett, suscitant un « oh bless you brother ! » et un éclat de rire de Steve Toussaint. Malgré son chagrin, Lord Corlys Velaryon refait surface et reste impassible en toutes circonstances. « Ça, c’est du courage et de la détermination », estime celui qui tient le rôle de Jacaerys Velaryon. « Cela a beaucoup de sens, car j’ai lancé un concours de popularité sur TikTok et Lord Corlys arrive en tête, donc je ne suis pas le seul à le penser », affirme-t-il. Quant à son personnage, il n’est pas en reste et évolue au même rythme que House of the Dragon. « On s’aperçoit vite que Jacaerys est plus complexe qu’il n’y paraît », explique-t-il. Ce prince serait-il la bonne personne pour devenir roi ? « Même si son parcours est différent, pourquoi pas… » lâche son interprète, quelque part entre le sérieux et la plaisanterie. Quoi qu’il en soit, Harry Collett aime « le fait qu’il ne porte pas attention à ce que les autres peuvent dire ou penser ».

Une qualité que possède également le prince Daemon Targaryen, à qui Matt Smith (The Crown) prête ses traits. « Lui mène sa vie selon ses propres règles », indique Steve Toussaint. Il croit en outre que le côté autodestructeur de ce personnage ne le rend que plus percutant dans la deuxième saison. « Quand tout va bien, il cherche les ennuis, juste pour voir ce qui va se passer… C’est vraiment intrigant », précise-t-il.

De cette façon, les téléspectateurs doivent constamment s’attendre à quelque chose d’énorme, à ce que la pression monte jusqu’à l’explosion. « Parce que c’est ce qui va, tôt ou tard, arriver », signale Harry Collett. Bien qu’il y ait des surprises qu’il doive pour le moment garder pour lui, l’acteur est d’ores et déjà très fier du résultat. « La deuxième saison est encore meilleure », conclut-il.