Sur vos écrans
À voir sur Télé-Québec : Banksy, le Bataclan et la jeune fille triste
La sortie de secours du Bataclan est tristement célèbre depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Mais elle l’est encore plus depuis que le plus célèbre artiste de rue contemporain du monde y a dessiné au pochoir une jeune fille endeuillée dans la nuit du 26 juin 2018. Très vite, l’oeuvre de Banksy a attisé les convoitises… jusqu’à ce qu’elle soit dérobée, la nuit toujours.
Le documentaire d’Edoardo Anselmi propose aux téléspectateurs une incursion au coeur de la pratique artistique du très mystérieux Banksy, notamment à travers cette oeuvre mémorielle et emblématique, rapidement érigée en symbole de la cristallisation des émotions des Parisiens dans une ère post-attentats. Ainsi, Banksy, le Bataclan et la jeune fille triste est d’abord l’occasion de réfléchir sur la résilience face à la violence.
Le film se penche par ailleurs sur le rôle de l’art urbain comme vecteur de critique sociale et politique. Il offre en effet une analyse approfondie de l’art comme moyen de protestation et met également en lumière les enjeux complexes de l’art dans l’espace public et sa capacité à engendrer des dialogues sur les questions plus que jamais brûlantes de notre époque.
Mardi 9 juillet, à 20 h
À voir sur Apple TV+ : Sunny
Le deuil et les rebondissements sont aussi l’apanage de Sunny. Cette série dramatique de science-fiction créée par Katie Robbins (The Affair) invite le public aux côtés de Suzie, une Américaine qui vit à Kyoto et qui voit son existence bouleversée après la disparition de son mari et de son fils dans un mystérieux accident d’avion. Comme maigre consolation, Suzie reçoit Sunny, l’un des nouveaux robots domestiques fabriqués par la société électronique de son époux… C’est alors que se développe une relation improbable entre l’humain et la technologie.
Au fil de leur amitié naissante, Sunny et Suzie entrent dans un monde insoupçonné et non sans risque, où elles font face tant à des forces puissantes et énigmatiques qu’au passé pour le moins flou du défunt mari de cette dernière. Les vérités, tout aussi inattendues soient-elles, ne tardent en effet pas à faire surface.
À travers cette aventure qui convoque à la fois les univers de Her de Spike Jonze et de Kill Bill de Quentin Tarantino, Suzie et Sunny apprennent à donner un sens à leur existence commune. Soulignons enfin que Rashida Jones (Parks and Recreation) tient le rôle principal de cet intrigant ovni.
À partir du 10 juillet
À voir sur Netflix : Exploding Kittens
Sur une Terre où règne le chaos, Dieu, incarné par Tom Ellis (Lucifer), est renvoyé du paradis avec une mission : renouer avec l’humanité et la sauver, peut-être. Mais voilà, il se retrouve coincé dans le corps d’un chat domestique plutôt bien en chair. Dans sa quête de rédemption, il élit domicile dans une famille dysfonctionnelle parmi tant d’autres qu’il tente d’aider, bien que ses priorités soient souvent détournées par des pointeurs laser et des gâteries. Un chat reste un chat, après tout. Et surtout dans l’hilarante série d’animation Exploding Kittens créée par Shane Kosakowski (Accidentally on Purpose) et l’illustrateur Matthew Inman, à l’origine du jeu de cartes à succès du même nom.
Pour ne rien arranger, le voisin de Chadieu — oui, c’est son nom sur Terre —, qui est aussi un chat, n’est autre que son ennemi juré : l’Antéchrist. Un affrontement épique entre le Bien et le Mal semble inévitable, mais Dieu se voit une fois de plus distraire, par un pigeon cette fois, tandis que Chatan, à qui Sasheer Zamata (Spree) prête sa voix, fait la sieste sur un ordinateur portable. L’occasion de sauver le genre humain était beaucoup trop belle pour être vraie.
À partir du 12 juillet
À voir sur HBO et Crave : Quad Gods
Quad Gods est un documentaire plutôt original de Jess Jacklin (Hacking Health) qui nous donne à voir la vie de trois New-Yorkais quadriplégiques. Après s’être rencontrés dans un laboratoire de neuro-réhabilitation, ils décident de créer la première équipe de sport électronique entièrement composée de quadriplégiques. Malgré les défis imposés par leur vie à New York (travail, entraînement, relations et parentalité), ils poursuivent leur rêve de rivaliser avec les athlètes « valides » tout en défiant les stéréotypes sur le handicap.
Richard, dit Breadwinner1007, Blake, dit RepNProof, et Prentice, dit Mongo Slade, nous emmènent ainsi à l’Abilities Research Center, dirigé par le Dr David Putrino, génialement surnommé le « Quadfather », à l’hôpital Mount Sinai. Grâce à cette sacrée équipe, celui-ci développe notamment des technologies révolutionnaires, comme des exosquelettes robotisés et des jeux vidéo thérapeutiques, pour aider ses patients à réparer leur cerveau et à réapprendre à vivre.
En plus de nous montrer le plein potentiel de l’esprit humain et le pouvoir de la communauté, Quad Gods explore aussi un monde du jeu vidéo compétitif et bien lucratif…
Mercredi 10 juillet, à 21 h