Un château fort du PLC s’écroule
Le couperet est tombé. Le Parti libéral du Canada (PLC) a perdu la circonscription de Toronto–St. Paul’s aux mains des conservateurs, une forteresse libérale de longue date. Cette défaite crève-coeur dans Toronto–St. Paul’s ramène à l’avant-plan la méfiance des électeurs eu égard au leadership de Justin Trudeau, dont la popularité et la crédibilité à titre de premier ministre du Canada sont mises à l’épreuve dans les derniers sondages.
Nonobstant les résultats médiocres obtenus lors du scrutin à l’élection partielle d’une circonscription en banlieue de Toronto, force est de constater que Justin Trudeau est victime de l’usure du pouvoir. En revanche, je suis d’avis qu’il a l’intention de demeurer à la tête du PLC envers et contre tous jusqu’au déclenchement des élections fédérales de 2025.
Toutefois, la pente est abrupte et jonchée d’écueils, telle sa propension à tergiverser sur l’aboutissement de dossiers majeurs, comme celui de la crise du logement à travers le pays, sur lequel « on travaille fort », comme le répète inlassablement Justin Trudeau tel un leitmotiv creux.
Face à un scénario aussi chaotique, la défaite dans Toronto–St. Paul’s vient confirmer le ras-le-bol des électeurs devant le laxisme systémique de Justin Trudeau eu égard aux dossiers prioritaires. Conséquemment, je ne serais nullement surpris que ce mouvement de contestation se répercute dans l’ensemble du pays et que le PLC subisse une défaite cuisante lors des prochaines élections générales fédérales.