Carnet voyage
Collaboration spéciale
Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs
Les actualités du monde touristique, ici et ailleurs.
L’Antarctique avant l’hypothèque ?
Selon un récent sondage de YouGov réalisé pour le compte de Flight Centre Travel Group auprès de répondants de 18 à 40 ans, un Canadien sur 10 assouvit un désir de voyage au lieu de payer son loyer ou son hypothèque. En ces temps économiquement incertains, 42 % des Canadiens prévoient toutefois de budgétiser leurs vacances plus consciencieusement que par le passé. Tout de même, 61 % des répondants ont l’intention de voyager ces prochains mois, un choix qui leur semble non négociable, malgré les pressions de l’inflation sur la hausse du coût de la vie et leur budget. « Ne pas payer son loyer ou son hypothèque afin de partir en voyage n’est pas quelque chose que nous recommandons, dit Chadd Andre, vice-président directeur de Flight Centre Canada, mais cela met en évidence une vue d’ensemble : la génération Z et les millénariaux attendent plus de la vie que la routine quotidienne et considèrent les voyages comme faisant partie de leur histoire. »
Un lunch à la mer !
Dites-moi « Grand-Case, à Saint-Martin », et je salive ! Pas étonnant : c’est la capitale gastronomique de l’île, ses lolos sans prétention comme ses grandes tables concoctant la meilleure cuisine créole qui soit. Depuis peu, une option originale y fait accourir les gourmands : le Balaou, un restaurant flottant ! On franchit les 100 m qui le séparent du rivage en planche à pagaie, en kayak ou en bateau-taxi, on s’installe sur l’une des banquettes en pleine mer et on déguste les spécialités maison. Quoi commander ? « Le bokit (sandwich) de langouste », me dit le cogérant Kevin Guiheux. Vendu ! Avec un ti-punch, s’il vous plaît. Je trinquerai alors à votre initiative écoresponsable, qui repose entièrement sur des panneaux solaires et un récupérateur d’eau de pluie. En plus, « on sert uniquement de la nourriture qui se mange à la main, dans des boîtes biodégradables », assure M. Guiheux. Psitt, après les hébergements sur les flots, des restos-bars sur le lac seraient-ils envisageables chez nous ?
S’élever au Club Med Québec Charlevoix
Le pionnier des vacances en formule tout-inclus inaugure ce mois-ci Élévation, un programme festif décliné en trois temps : des animations gourmandes jusqu’à la mi-juillet, suivies d’initiations aux arts du cirque et d’activités immersives sur le thème de l’astronomie jusqu’à la mi-août, puis, de septembre à octobre, des invitations au bien-être par le biais de cours de yoga, de méditation, de randonnées et d’ateliers d’experts. Le tout, compris dans un forfait estival, et pour beaucoup moins cher, tant pour un couple ou pour une famille, qu’un séjour de même durée dans un hôtel de Mont-Tremblant. Ce n’est pas moi qui le dis, mais bien les tableaux comparatifs du site clubmed.ca. Quoi qu’il en soit, l’expérience Club Med, elle, est incomparable.
Les lucioles de l’amour
On peut toujours compter sur les Japonais pour nous inciter à contempler l’arbre plutôt que la forêt. Jamais je n’oublierai la fois où, au parc national de Towada-Hachimantai, on me prêta une loupe pour aller randonner. Comme chacun sait, c’est un accessoire indispensable sur les sentiers… Ce l’était, effectivement, pour regarder de près la mousse habillant les rochers ! En ce mois des lucioles, qui marquent le début de l’été et symbolisent, pour les Nippons, la passion amoureuse, vive les nuits de l’hotaru, célébrées partout dans l’archipel ! Du 8 au 23 juin, le parc de montagne Yuyake Koyake Fureai no Sato, l’une des destinations nature les plus près de Tokyo, accueille les visiteurs attirés par ces insectes qui se font bioluminescents au temps de leur reproduction. Comme c’est romantique ! Dans une prochaine vie, je serai une journaliste japonaise.
Pas nouveau, mais souligné en grand
Aujourd’hui, mes pensées vont vers ceux qui ont sacrifié une partie de leur jeunesse ou donné leur vie pour nous lors de la Deuxième Guerre mondiale. En ce 1er juin, sur les plages normandes, on donne le coup d’envoi aux célébrations du 80e anniversaire du débarquement allié et de la bataille de Normandie (6 juin 1944). C’est l’occasion de se rappeler que sans liberté, point de voyages, point de vie. De nombreux événements nous serviront d’aide-mémoire jusqu’à l’automne, dont l’exposition des images historiques du grand photoreporter Robert Capa, à Deauville.
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