Carnet voyage

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Les actualités du monde touristique, ici et ailleurs.

L’Australie des merveilles

Le mois dernier, je suis retournée à Down Under à l’occasion de l’Australian Tourism Exchange, un grand salon de tourisme, qui avait lieu à Melbourne. Quelques nouvelles… Comment va la Grande Barrière de corail, qui a fait face à un phénomène de blanchissement généralisé en mars ? « Il faut voir cela comme un “gros rhume”, les coraux peuvent récupérer, m’assure Karen Markwort, de la Great Barrier Reef Marine Park Authority, et ils sont toujours très beaux en plusieurs endroits ! » Par ailleurs, cet organisme gère les gens, pas le récif. Ainsi, les permis octroyés (ou pas) pour toutes les activités (commerciales, touristiques ou de recherche) se déroulant dans le parc marin sont assortis de multiples exigences en matière de respect de son écosystème. « Oui, on pourrait dire “laissons le récif tranquille, n’y allons pas”, mais ce serait oublier que plusieurs communautés, y compris aborigènes, en vivent. »

Accessibilité, etc.

Jamais n’aurai-je vu autant d’images promotionnelles d’un pays incluant des personnes à mobilité réduite. La raison ? Tourism Australia a fait de l’accessibilité un de ses « piliers stratégiques » de développement. En fait, le monde entier se veut plus accessible, enfin ! Et ce, des parcs des Cantons-de-l’Est à Dubaï, en voie de devenir une destination certifiée pour autistes, en passant par les plages de la Floride et les consignes de sécurité écrites en braille chez SATA Air Açores. Aussi, une mention spéciale… Je rêve ou, à l’hôtel, on dirait que les heures d’arrivée se font de plus en plus tardives et celles de départ, plus hâtives ? Les établissements du groupe Dorsett, dont ceux de Melbourne et de la Gold Coast, ont quant à eux une politique de séjour de 26 heures. Cela signifie qu’en arrivant à 16 heures, on peut s’en aller le lendemain à 18 heures et non pas à 11 heures ou midi. À imiter, svp !

Du nouveau à SaMo

Au vu du nombre de vols qui relient Montréal et Los Angeles cet été, dont les quatre nouvelles liaisons hebdomadaires de Porter Airlines dès le 27 juin prochain, j’en déduis que vous êtes beaucoup à y aller ! Voici donc quelques nouvelles utiles qu’a données Santa Monica Travel & Tourism, en mission à Montréal la semaine dernière… Pour mémoire, SaMo, extrémité ouest de la Route 66, est une petite ville californienne située au bord de la mer, à 13 km de l’aéroport de Los Angeles. Cernée par LA, elle s’avère un camp de base idéal pour explorer la région. Quoi de neuf ? Une institution locale Art déco, The Georgian Hotel, fraîchement rénovée ; pareillement pour le Sandbourne Santa Monica, Autograph Collection. Donnant dans le style balnéo-glamour, l’hôtel Regent Santa Monica Beach, qui ouvrira prochainement, fera l’événement. À l’automne, le Cirque du Soleil y présentera Kooza. Quant au célèbre architecte canadien Frank Gehry, il a dessiné un projet réunissant hébergement, restaurant, boutiques, qui devrait voir le jour en 2027.

Comme un hôtel flottant, finalement !

À Venise, les grandi navi (gros bateaux) ont beau être interdits depuis 2021, il s’y pratique encore trop souvent une forme de croisière qui profite bien peu aux Vénitiens, soit l’escale d’un jour. Les occupants dorment et mangent, achètent une excursion à bord, et puis, basta, le navire s’en va. Je salue donc la nouvelle initiative de CroisiEurope : une formule demi-pension, en juillet et en août prochains, pour un itinéraire de six jours, Venise en liberté. Les passagers du MS Michelangelo pourront ainsi visiter la Sérénissime à leur rythme et s’attabler dans les restos qui leur font envie. Et ils iront de plus ailleurs dans la lagune, notamment à Mazzorbo et à Chioggia. Bravo !

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