«One Hand Clapping», Paul McCartney & Wings

On a tous le bootleg, depuis des décennies. Tous ? Les fans finis du cher Paulie, voilà qui. Projet conçu pour la nouvelle bande de Wings, dans la bamba de l’après-Band On The Run, One Hand Clapping se voulait le documentaire d’un commencement, quatre ans après le Let It Be fâcheusement associé à la fin des Beatles. Une bonne idée, dont le bon résultat fut pourtant mis de côté : Wings était déjà en plein vol vers Venus and Mars, l’album suivant. Un demi-siècle plus tard, un plein coffret témoigne de l’état d’effervescence ambiant : en répétition pour une future tournée, les versions des Jet, Live And Let Die et autres Maybe I’m Amazed sont toutes vigoureuses, toutes chantées par un Paul très, très en voix. Quelques raretés sont ravivées (Power Cut, Tomorrow, C Moon), autant de merveilles. Pas chiche, notre homme s’installera même dans le jardin des studios EMI d’Abbey Road, le temps de moutures acoustiques de rock’n’roll première époque. Rien que du bon. Profitons-en. Ça sonne mille fois mieux que le bootleg.

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