«Présentement notre salaire, c’est Uber»: la pression monte sur les enseignants et Québec
De plus en plus acculés au pied du mur financièrement, les professeurs serrent la vis à l’approche de Noël.
Anne-Marie Provost a été journaliste généraliste au «Devoir» de juillet 2021 à décembre 2023. Elle avait au préalable travaillé pour «Radio-Canada» (Web, radio et télé), le «24 heures» et l’«Acadie Nouvelle». Titulaire d’une maîtrise en journalisme international de la City, University of London (Londres), elle a signé des reportages en provenance de l’Irak, du Kosovo, de l’Inde et du Royaume-Uni, en français et en anglais, dans des médias canadiens et internationaux. Elle a remporté la bourse Arthur-Prévost en 2019.
De plus en plus acculés au pied du mur financièrement, les professeurs serrent la vis à l’approche de Noël.
Les parents estiment que le «pire des scénarios» est en train de se produire avec la grève qui se prolonge.
Le Patro Villeray à Montréal offre du répit aux parents d’enfants autistes ou ayant une déficience intellectuelle.
Le gouvernement espérait pourtant pouvoir «paver la voie» vers une entente avec les enseignants, mardi.
Des enfants qui profitaient d’une aide alimentaire à l’école n’y ont plus accès à cause du débrayage des enseignants.
La grève générale illimitée qui s’étire commence à peser sur le moral de parents et de profs en grève.
Un atelier donné par une ex-enseignante pour ceux qui songent à quitter la profession attire des centaines de personnes.
«Les nouvelles à la table ne sont pas encourageantes», réplique la FAE, selon qui un règlement rapide n’est pas en vue.
Les discussions à la table de négociation sont plus productives depuis lundi, mais un règlement n’est pas encore proche.
Affirmant entrer «dans une phase cruciale», Québec estime que les éléments essentiels sont là pour une entente.