5 questions à un pilote professionnel

Mikaël Grenier, l’un des rares pilotes de course québécois qui participent au Championnat du monde d’endurance
Photo: Courtoisie Mikaël Grenier, l’un des rares pilotes de course québécois qui participent au Championnat du monde d’endurance

Cette semaine, la Formule 1 est à Montréal ! Pour l’occasion, on a eu la chance de rencontrer Mikaël Grenier, un vrai pilote de course. Mikaël est l’un des rares Québécois qui participent au Championnat du monde d’endurance. Dans cette catégorie, les voitures roulent moins vite qu’en formule 1, mais les épreuves durent parfois 24 heures ! Depuis 3 ans, il fait partie de la prestigieuse écurie Mercedes-AMG. 3, 2, 1, c’est un départ !

Comment ça marche, une course d’endurance en voiture ?

La course d’endurance, ça comprend toutes les courses de voiture qui durent plus de 3 heures. Parfois, elles peuvent même durer 24 heures. En général, pendant ces courses-là, on est 3 pilotes par voiture. On se donne le relais : 3 heures de volant, puis 3 heures de repos. Dans ce temps de repos, il faut réussir à manger, dormir et voir l’ostéopathe (note de Tom : ça, c’est quelqu’un qui traite les douleurs), un vrai marathon !

Quel est le meilleur souvenir de ta carrière ?

Ma victoire au Championnat canadien de karting quand j’avais 17 ans ! J’ai pu me qualifier pour le Championnat du monde à Dubaï où j’ai gagné une course. C’est là que je me suis dit que je pourrais peut-être devenir pilote professionnel un jour.

Quelle est la vitesse la plus rapide que tu as atteinte ?

C’était 320 km/h, quand je roulais dans les catégories IndyCar aux États-Unis. Aujourd’hui, la voiture que je pilote ne dépasse pas les 290 km/h, mais c’est déjà très rapide !

Ouf ! Est-ce que tes proches s’inquiètent pour toi ?

Il y a toujours le stress normal d’une maman qui me regarde faire la course ! Mais ça se déroule dans un environnement protégé, ce n’est pas comme sur la route.

Ça pollue beaucoup une voiture de course, non ?

Beaucoup moins qu’avant, quand même. On commence à utiliser de l’essence renouvelable. Je pense que d’ici 2026, on passera à de l’essence 100 % renouvelable. Et les nouveaux pneus sont faits de matière recyclable. On n’a pas le choix, la course automobile doit aussi suivre le mouvement !

Par Tom Imler, journaliste stagiaire

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